Jean-Claude LETOURNEUR

Chers famille, chers amis,

Aujourd’hui, nous nous réunissons pour dire au revoir à Jean-Claude.

Difficile de lui dire au revoir quand on voit tout ce qu’il a laissé derrière lui... Ses casquettes, par exemple, qu’il perdait régulièrement ! comme s’il avait trouvé ce moyen original de laisser un peu de lui partout où il allait !

Jean-Claude est né le 1er Janvier 1940, dans la manche, où il a grandi entouré de ses parents, de sa soeur et de son frère, parti trop tôt. Plus tard, il rencontre et épouse Lydia, avec qui il partagera le reste de sa vie, remplie de voyages, de projets, de chamailleries et de tendresse.

Dans sa vie professionnelle, Jean-Claude était ingénieur en mécanique, d’abord dans la navale, puis dans le médical. Un métier sérieux, exigeant, qui lui allait bien : il aimait comprendre les rouages, chercher des solutions, faire fonctionner les machines. Mais ceux qui le connaissaient bien savent que cela ne résumait pas tout.

Il aurait pu être bâtisseur :
Quand j’étais enfant déjà, il construisait avec moi des mondes en Lego. Cette âme de constructeur il l’a gardée toute sa vie. Plus tard, la retraite lui a donné un terrain de jeu grandeur nature : son garage !! Son dernier projet, il l’a conçu pour les petits marins en herbe : un plan d’eau à Pornichet pour faire naviguer les bateaux miniatures. En souvenir de lui, si le coeur vous en dit, allez faire voguer un voilier, sur ce bassin, sur l’eau du Havre, de Cherbourg ou d’ailleurs.
Il appréciera !

Il aurait pu être marin au long cours :
Il connaissait les bateaux comme personne, et les embarcations avec machines à vapeur, en particulier, le fascinaient. Mais la grande bleue, elle,... le lui rendait plutôt mal : impossible pour lui de prendre la mer ! Il aurait même été capable d’être malade en restant sur le quai ! A défaut d’un pied marin, il en avait au moins le coeur...

Il aurait pu être un général sudiste de la guerre de sécession (alors, oui, dans une autre époque !) :
Son obsession pour les canons l’ont amené à en décortiquer le fonctionnement, à en construire toute une série et bien sûr à les tester pour valider son ouvrage. Ses campagnes de tirs dans le fond du jardin avaient l’art de transformer un après-midi ordinaire en une reconstitution historique spectaculaire.

Il aurait pu être saltimbanque :
Il était toujours prêt à se déguiser, à faire le clown, en arborant son répertoire de grimaces pour amuser la galerie. Ses trois petits-enfants étaient les premiers à éclater de rire. Souvenons-nous de ses débuts à la fanfare de Cherbourg, saxophone en main, et de tous ces instruments improbables qu’il pouvait fabriquer dans son garage. Il en tirait, malgré les couacs, toujours quelque chose de musical.

Il aurait pu être un artiste :
La peinture occupait une grande place dans sa vie, surtout inspirée par les voyages dans lesquels Lydia avait su l’entrainer. Du canada, à St-Petersbourg, en passant par Venise ou les côtes bretonnes (moins exotique), il aimait capturer ce qui l’avait émerveillé pour les retranscrire en touches colorées. Il aurait pu devenir un grand peintre mais à préféré peindre pour le plaisir, pour sa famille, pour ses proches.

Il aurait pu être encore bien d’autres choses... Il avait de multiples talents !
Mais c’était avant-tout un époux, un frère, un ami, et pour moi il était surtout mon papa. Un papa touche-à-tout, qui toute sa vie aura gardé son âme d’enfant, débordant de curiosité et d’idées, toujours prêt à fabriquer, à inventer, à faire sourire.
Voilà un bel héritage.

Merci Papa, pour tout ce que tu nous as laissé. Pour tout ce que tu m’as transmis : l’exemple d’une vie complète, créative, et généreuse.

Et si tu nous entends, on se doute bien que tu as déjà trouvé, là-haut, un nouveau projet à bricoler – sûrement en train de repeindre les nuages, de diriger une fanfare d’anges musiciens, de chercher à optimiser la trajectoire de la lune ou des étoiles.

Je n'oublierai jamais le sourire de Jean-Claude, son humour et sa qualité d'artiste lorsqu'il faisait les affiches pour les concerts.
Avec toutes mes amitiés

Nous avons connu Jean Claude tardivement à la maison de retraite, nous avons découvert une personne délicate, discrète, malicieuse.
Il a su nous capter par sa grande intelligence et par la grande richesse de sa vie.
Nous ne l'oublierons jamais.
Beaucoup de courage à Lydia dans ce triste moment

Toutes nos condoleances de Dubai. Nous avons ete tres attristes par cette nouvelle. Jean-Claude represente l'excellence technique et le savoir faire artistique. J'ai toujours ete impressione par sa facon de penser singuliere et son souci du detail. Grosses bises de nous 4 dans ces temps difficiles.

C'est avec une grande émotion que j'ai appris le décès de Jean-Claude. Même si nous ne sommes plus en contact direct aujourd'hui, je tiens à te présenter mes sincères condoléances.
La perte d'un être cher laisse un vide que les mots peuvent difficilement combler. Jean-Claude était pour moi une personne extraordinaire, sa capacité à allier technique et créativité m'a toujours impressionné. La maladie a certainement été une période difficile pour toi. J'espère d'autant plus que les souvenirs des moments passés ensemble et de tout ce qui le caractérisait pourront t'apporter du réconfort.
Je te souhaite beaucoup de force pour les temps à venir.

Première expérience avec Réglisse, le petit poney, visite matinale aux poissons, arrosage des plantes, sortie aux petits jeux de l'hippodrome, et tous les soirs, le même rituel, la lecture "très vivante" de Pouf et Noireau Campeurs...des souvenirs de petite fille à jamais gravées dans ma mémoire...Merci Papy.

Nous sommes désolés d’apprendre le départ de Jean-Claude.
André et moi désirons vous offrir nos plus sincères condoléances à toi Lydia ainsi qu’à la famille.
Nous garderons toujours de bons souvenirs de vos visites à
Montréal.
Repose en paix Jean-Claude !
Nos pensées vous accompagnent en ces moments difficiles 😥
Danny et André

Nous partageons notre peine avec Lydia et sa famille et gardons le souvenir de Jean Claude chaleureux et plein d'humour.
Avec toute notre amitié,
Pascal et Marie Christine Krauskopf