Bernard CULLIER

Cher Tonton,

On se voyait moins depuis qu’on avait troqué la côte Atlantique pour la Méditerranée, mais je garderai tellement de bons souvenirs de nos étés à Pornichet, de nos apéros prolongés sur la plage, de ton excellente Paella que tu aimais faire pour nous recevoir dans votre appartement si chaleureux avec Tatie.
Tu auras été LE Tonton qui m’aura si bien accueillie dans votre famille et qui m’aura fait beaucoup rire aussi. Merci !

Je garderai cette belle photo de toi, cette photo de ce super tonton d’Arnodo qui va beaucoup nous manquer à tous.

Je compte sur toi pour bien veiller sur tout le monde de là-haut.

Des plus anciens souvenirs sur un bateau au plus récent cet été à Pornichet chez vous autour d'un délicieux plat de moules marinières que ta filleule Blanche adorait, et ces photos de toi, magnifique parrain en cette belle journée de mai 2013, tu vas drôlement nous manquer, on t'embrasse fort.

Coucou Papi,
Je ne sais pas si mes paroles arriveront jusqu’à toi un jour mais au cas où, je te dis quand même ces dernières phrases. J’ai toujours trouvé ça beau comment mamie prenait soin de toi. Et inversement comment tu prenais soin d’elle. Votre histoire d’amour m’a toujours inspirée et j’aimerai moi aussi qu’elle dure aussi longtemps que la vôtre. Je me souviens de ces dernières phrases que tu m’as dit en étant tout sensible. Que le plus important dans la vie c’est de faire des choses qui nous rendent heureux ! Et tu espérais que ma nouvelle vie allait me plaire. Je n’ai pas eu le temps de te le dire avant que tu t’en ailles mais, mes études et la montagne me plaisent beaucoup. Et même si je ne pourrai être là le jour de la cérémonie, je penserai très fort à toi !
Je ne garde que de bons souvenirs de toi et je t’aime mon papi. Tu as toujours été mon papi sensible qui essayait de ne pas le montrer en gardant une posture de chef de famille. Mais ce dernier jour j’ai bien vu toute cette sensibilité en toi qui ressort dans tous les gènes de tes enfants et petits enfants et elle était jolie… Tu étais tout larmoyant mais on voyait ce qui était le plus important pour toi. Et j’étais fière de faire partie de ta famille.
Bisous je t’aime mon papi.

Mon Tonton,
Avec toi, je perds mon 2eme père et Blanche n’a plus de parrain. Je n’ai pas trop de mots. Merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu resteras dans mon cœur.
Embrasse Papa pour moi là-haut !
J’aime à penser que, tous les deux, vous allez vous retrouver et bien vous marrer, pour l’éternité. Ta nièce qui t’aime
Karin

« Coucou Papy, c’est Julie. »
Ce sont les derniers que je t’ai prononcés avant que tu partes.
Quand je t’ai embrassé sur le front, tu étais tout froid comme l’air qui t’entourait.
J’ai vu Papa qui était tout triste et Mamie qui avait l’air perdu avec les yeux tout rouge remplis de larmes.
On sentait que tu étais dans la pièce, mais dans ton corps? ou au-dessus de nous ? On ne savait plus trop…
Cela était très triste ce dernier mois de te voir partir.
Mais j’étais heureuse d’avoir eu assez de force pour venir te voir tous les dimanches.
Malgré toute cette tristesse, je t’aimais de tout mon cœur.
J’aimais bien quand tu nous préparais de bons petits plats. Et même si j’étais compliquée, tu t’arrangeais toujours pour me faire aimer. Tu me changeais les huitres par un petit pain avec ton bon pâté. Merci aussi d’être venu voir tous mes galas de dance étant plus petite.
N’oublie pas que tu as été un bon papy, tu resteras dans mon cœur pour toujours.
Repose toi bien et repose en paix.
Bisous mon Papy que j’aime !
JULIE

Mon Tonton,
il y aurait beaucoup à raconter comme le dit Richard.
Je retiendrais quelques images fortes comme quand, Rue Léon Bérard dans l'ascenseur, tu nous tirais les oreilles avec Richard quand nous avions fait une bêtise, ça faisait pas mal mais ça nous donnait pas envie de recommencer et toi ça te faisait bien rire.
Je retiendrais surtout tous les séjours en bateau, avec Papa, ton éternel complice, les coups de vent, les coups de gueule, les coups de "gnôle" et les coups de cafards quand il fallait rentrer au port, reprendre notre vie "normale".
Enfin, je retiendrais aussi ton volonté et ton courage d'avoir été entrepreneur dans les années difficiles, c'est certainement une des raisons qui m'a donné l'envie de le devenir.
Même si ces derniers temps, nous avons été moins présents, tu resteras toujours dans mon coeur, avec ton petit air malicieux !